RÉSUMÉ Le premier étranger est le poète, c’est bien lui qui comme l’étranger parle une autre langue, longe les murs et mendie un regard amical et un geste de compréhension. Et c’est la langue qui devient vecteur d’identité. Et c’est bien la langue qui permet à ceux qui arrivent de s’intégrer dans la nouvelle société. « Ma patrie c’est la langue française » prononçait Albert Camus devant l’auditoire du Prix Nobel. Nous pourrions dire, en le paraphrasant : « ma patrie c’est le poème » qui passe bien évidemment par la langue française mais qui va au-delà de toutes les frontières mentales et matérielles de l’humanité. Notre propos est donc de montrer comment le poème participe à l’intégration, à la quête de l’identité et ouvre de nouvelles voies vers la culture et la connaissance. Dans les temps troubles que nous vivons, redonner l’espoir aux nouvelles générations ne peut passer, inéluctablement, que par la présence poétique. Ce que le poème peut nous apprendre à nouveau : l’émotion de l’écoute. Écoute aussi de l’autre qui ne connaît pas la langue mais qui va la découvrir grâce aussi à la traduction du poème. L’autre c’est aussi celui qui apprend. C’est l’hôte. Dans les deux sens. Celui qui donne et celui qui reçoit. C’est pour cette raison que notre corpus telle une rhapsodie aura des mouvances différentes.

Traduire la vie par le poème

Corona, R
2018-01-01

Abstract

RÉSUMÉ Le premier étranger est le poète, c’est bien lui qui comme l’étranger parle une autre langue, longe les murs et mendie un regard amical et un geste de compréhension. Et c’est la langue qui devient vecteur d’identité. Et c’est bien la langue qui permet à ceux qui arrivent de s’intégrer dans la nouvelle société. « Ma patrie c’est la langue française » prononçait Albert Camus devant l’auditoire du Prix Nobel. Nous pourrions dire, en le paraphrasant : « ma patrie c’est le poème » qui passe bien évidemment par la langue française mais qui va au-delà de toutes les frontières mentales et matérielles de l’humanité. Notre propos est donc de montrer comment le poème participe à l’intégration, à la quête de l’identité et ouvre de nouvelles voies vers la culture et la connaissance. Dans les temps troubles que nous vivons, redonner l’espoir aux nouvelles générations ne peut passer, inéluctablement, que par la présence poétique. Ce que le poème peut nous apprendre à nouveau : l’émotion de l’écoute. Écoute aussi de l’autre qui ne connaît pas la langue mais qui va la découvrir grâce aussi à la traduction du poème. L’autre c’est aussi celui qui apprend. C’est l’hôte. Dans les deux sens. Celui qui donne et celui qui reçoit. C’est pour cette raison que notre corpus telle une rhapsodie aura des mouvances différentes.
2018
978-88-99306-77-9
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