Cinquante-cinq textes poétiques écrits dans une prose à la fois très libre et millimétrée, évoquant le corps comme un champ de bataille, un Fort Apache. Une danse macabre en quelque sorte, mais tempérée par l’ironie, voire un humour à la Buster Keaton, par un des plus grands poètes italiens contemporains. Un grand médecin français a écrit que “la santé est le silence des organes”. Ici, il est question d’un grand bruit, d’une cohabitation parfois conflictuelle, de copropriétaires – les éléments de notre corps – qui ne s’entendent pas toujours entre eux. Par ailleurs, qu’est-ce que la vie, sinon une mort lente à partir du jour de notre naissance ? De ce sujet qui pourrait être sombre et macabre, Valerio Magrelli a tiré un livre qui évite aussi bien ce qu’il appelle le Scylla de la rhétorique du deuil que le Charybde de la légèreté factice. Un corpus parcouru de références littéraires et artistiques – Montaigne, Paul Valéry, Giacometti, James Ensor –, de citations et d’auto-citations, où le Narrateur cède la parole au Corps, à l’organisme conçu comme une ruche, une fourmilière, nid de parasites, réseau frappé de pannes et de dysfonctionnements, d’aventures et de mésaventures. Dans ce parcours intime, subjectif et viscéral, l’auteur fait mine de s’égarer, mais suit un fil à la fois mémoriel et sensoriel, intime et collectif.

Co[rps]-propriété

CORONA, Renato
2012-01-01

Abstract

Cinquante-cinq textes poétiques écrits dans une prose à la fois très libre et millimétrée, évoquant le corps comme un champ de bataille, un Fort Apache. Une danse macabre en quelque sorte, mais tempérée par l’ironie, voire un humour à la Buster Keaton, par un des plus grands poètes italiens contemporains. Un grand médecin français a écrit que “la santé est le silence des organes”. Ici, il est question d’un grand bruit, d’une cohabitation parfois conflictuelle, de copropriétaires – les éléments de notre corps – qui ne s’entendent pas toujours entre eux. Par ailleurs, qu’est-ce que la vie, sinon une mort lente à partir du jour de notre naissance ? De ce sujet qui pourrait être sombre et macabre, Valerio Magrelli a tiré un livre qui évite aussi bien ce qu’il appelle le Scylla de la rhétorique du deuil que le Charybde de la légèreté factice. Un corpus parcouru de références littéraires et artistiques – Montaigne, Paul Valéry, Giacometti, James Ensor –, de citations et d’auto-citations, où le Narrateur cède la parole au Corps, à l’organisme conçu comme une ruche, une fourmilière, nid de parasites, réseau frappé de pannes et de dysfonctionnements, d’aventures et de mésaventures. Dans ce parcours intime, subjectif et viscéral, l’auteur fait mine de s’égarer, mais suit un fil à la fois mémoriel et sensoriel, intime et collectif.
2012
un endroit où aller
9782330005313
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