Étymologiquement, admiratio signifie étonnement, qui n’est, au fond, qu’un parasynonyme de surprise, et à reprendre la définition du Grand Robert, l’admiration serait un « Sentiment de joie et d'épanouissement devant ce qu'on juge beau ou grand ». Ce livre réunit toutes les joies de lire et d’apprendre que l’auteur a pu éprouver au contact de grammairiens, linguistes, poètes, rhétoriciens, enseignants, enfin tous ceux qui pratiquent la langue, l’utilisent, la chamboulent parfois, la cataloguent. Aussi se divise-t-il en trois parties qui correspondent à celles du sous-titre. La première saussurienne, s’il en est, La Langue, celle qui appartient à tous, avec ses règles et ses normes, nous conduira vers des exercices de lexicographie, de temps verbaux, de rhétorique de la lettre, de dictionnairique, de synonymie et de traduction, et aussi d’une certaine vision du monde des origines à nos jours. La parole, plus personnelle et intime, ressortira à ce que disent et écrivent les poètes sur la pluie, sur le quotidien, sur la chanson et sur la traduction poétique. La dernières partie concernera des poètes : à partir de certains de leurs livres, nous raconterons l’émotion qu’il nous ont offerte, au gré de leur écriture. Cet ensemble pourrait donc se présenter comme une charade : mon premier est un mot sur la langue, mon deuxième, en un mot, une parole, mon tout est un exercice d’admiration. Au bout du compte ou du conte, puisqu’il s’agit en poésie toujours d’un sortilège, le poème du mot et de la vie.

Exercices d'admiration. De la langue à la parole, et de quelques poètes

CORONA, Renato
2014-01-01

Abstract

Étymologiquement, admiratio signifie étonnement, qui n’est, au fond, qu’un parasynonyme de surprise, et à reprendre la définition du Grand Robert, l’admiration serait un « Sentiment de joie et d'épanouissement devant ce qu'on juge beau ou grand ». Ce livre réunit toutes les joies de lire et d’apprendre que l’auteur a pu éprouver au contact de grammairiens, linguistes, poètes, rhétoriciens, enseignants, enfin tous ceux qui pratiquent la langue, l’utilisent, la chamboulent parfois, la cataloguent. Aussi se divise-t-il en trois parties qui correspondent à celles du sous-titre. La première saussurienne, s’il en est, La Langue, celle qui appartient à tous, avec ses règles et ses normes, nous conduira vers des exercices de lexicographie, de temps verbaux, de rhétorique de la lettre, de dictionnairique, de synonymie et de traduction, et aussi d’une certaine vision du monde des origines à nos jours. La parole, plus personnelle et intime, ressortira à ce que disent et écrivent les poètes sur la pluie, sur le quotidien, sur la chanson et sur la traduction poétique. La dernières partie concernera des poètes : à partir de certains de leurs livres, nous raconterons l’émotion qu’il nous ont offerte, au gré de leur écriture. Cet ensemble pourrait donc se présenter comme une charade : mon premier est un mot sur la langue, mon deuxième, en un mot, une parole, mon tout est un exercice d’admiration. Au bout du compte ou du conte, puisqu’il s’agit en poésie toujours d’un sortilège, le poème du mot et de la vie.
2014
Vertige de la langue
9782705688790
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