Cet article a comme objectif d’explorer, dans ses grandes lignes, la question de l’appartenance des corps et des lieux à l’heure de leur accélération technique. D’un point de vue général, les sciences sociales – même si elles sont déterminées par des terminologies disciplinaires diverses – convergent vers une même direction, celle de considérer l’homme comme appartenant essentiellement à la culture. « Corps et lieux » sont les premiers espaces naturels qui doivent être endigués, habitués [1], par la mécanique sophistiquée de l’appartenance. Cette dernière est la grande tisseuse de réseaux de systèmes symboliques qui, en ce qui concerne le corps, donnent forme à son habitus et qui, en ce qui concerne les lieux, conforment son habitat d’appartenance. Par conséquent, cette fugue – en direction d’un ordre culturellement édifié, rassurant l’homme du chaos – explique comment celui-ci est l’unique animal naturellement dépourvu d’une appartenance et, donc, le seul à faire l’expérience de s’en construire une. Ainsi, cette appartenance est toujours pour l’homme une construction culturelle, mais qu’arrive-t-il à cette construction archétypale durant l’époque post-moderne lors de laquelle l’accélération technique du temps social s’installe entre les corps et les lieux, entre l’habitus et l’habitat ? C’est sous cet angle que nous avons l’intention d’explorer le changement actuel de l’appartenance, comme feed-back de l’époque de la Technique.
Corps et lieux à l'heure de leur accéleration tecnique
Marzo, Pier Luca
2005-01-01
Abstract
Cet article a comme objectif d’explorer, dans ses grandes lignes, la question de l’appartenance des corps et des lieux à l’heure de leur accélération technique. D’un point de vue général, les sciences sociales – même si elles sont déterminées par des terminologies disciplinaires diverses – convergent vers une même direction, celle de considérer l’homme comme appartenant essentiellement à la culture. « Corps et lieux » sont les premiers espaces naturels qui doivent être endigués, habitués [1], par la mécanique sophistiquée de l’appartenance. Cette dernière est la grande tisseuse de réseaux de systèmes symboliques qui, en ce qui concerne le corps, donnent forme à son habitus et qui, en ce qui concerne les lieux, conforment son habitat d’appartenance. Par conséquent, cette fugue – en direction d’un ordre culturellement édifié, rassurant l’homme du chaos – explique comment celui-ci est l’unique animal naturellement dépourvu d’une appartenance et, donc, le seul à faire l’expérience de s’en construire une. Ainsi, cette appartenance est toujours pour l’homme une construction culturelle, mais qu’arrive-t-il à cette construction archétypale durant l’époque post-moderne lors de laquelle l’accélération technique du temps social s’installe entre les corps et les lieux, entre l’habitus et l’habitat ? C’est sous cet angle que nous avons l’intention d’explorer le changement actuel de l’appartenance, comme feed-back de l’époque de la Technique.File | Dimensione | Formato | |
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