Ce texte analyse la chanson réaliste, en tant que texte et langue, bien entendu mais commence par ses origines au XIXe siècle, dans la moitié, où les textes concernent plus particulièrement le politique et le social pour être pris en charge par les poètes, à la fin du siècle, de l’avant-garde poétique, de la dérision, en particulier ceux du Chat Noir, pour n’en citer qu’un Aristide Bruant qui a le « mérite » d’introduire l’argot dans la chanson. Ce que l’on appelle « chanson réaliste » prendra ses lettres de noblesse au début du XXe siècle, avec les chanteuses Eugénie Buffet e Yvette Guilbert puis prendra son essor dans les deux après-guerres, de 1930 à 1960 avec les grandes chanteuses Fréhel, Damia et Edith Piaf. Les poètes, nous l’avons vu, s’occupent souvent de chanson et dans cette période Carco, Mac Orlan, Simonin, Vidalie et Hardellet composent des chansons. Les textes que nous proposons de ces poètes sont traduits en italien, traduction qui a présenté de nombreux problèmes, quant à la langue, familière pour la plupart (quand elle ne glisse pas vers l’argot), et quant au rythme, que nous avons, ici, délaissé au profit du sens et du texte écrit. La chanson devient donc texte écrit, presque poème. Sans approfondir le débat habituel à savoir la poéticité d’une chanson, il est indubitable, toutefois, que les textes présentés méritent un peu plus que les « quatre sous » du titre. Ici, le synonyme de pauvreté connote bien évidemment la qualité.

Les poèmes à quatre sous

CORONA, Renato
2012-01-01

Abstract

Ce texte analyse la chanson réaliste, en tant que texte et langue, bien entendu mais commence par ses origines au XIXe siècle, dans la moitié, où les textes concernent plus particulièrement le politique et le social pour être pris en charge par les poètes, à la fin du siècle, de l’avant-garde poétique, de la dérision, en particulier ceux du Chat Noir, pour n’en citer qu’un Aristide Bruant qui a le « mérite » d’introduire l’argot dans la chanson. Ce que l’on appelle « chanson réaliste » prendra ses lettres de noblesse au début du XXe siècle, avec les chanteuses Eugénie Buffet e Yvette Guilbert puis prendra son essor dans les deux après-guerres, de 1930 à 1960 avec les grandes chanteuses Fréhel, Damia et Edith Piaf. Les poètes, nous l’avons vu, s’occupent souvent de chanson et dans cette période Carco, Mac Orlan, Simonin, Vidalie et Hardellet composent des chansons. Les textes que nous proposons de ces poètes sont traduits en italien, traduction qui a présenté de nombreux problèmes, quant à la langue, familière pour la plupart (quand elle ne glisse pas vers l’argot), et quant au rythme, que nous avons, ici, délaissé au profit du sens et du texte écrit. La chanson devient donc texte écrit, presque poème. Sans approfondir le débat habituel à savoir la poéticité d’une chanson, il est indubitable, toutefois, que les textes présentés méritent un peu plus que les « quatre sous » du titre. Ici, le synonyme de pauvreté connote bien évidemment la qualité.
2012
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