RÉSUMÉ. Maria Luisa Spaziani est avant tout poète, ses poèmes sont là pour nous le rappeler, à jamais. Mais elle a été aussi une grande lectrice avec ses engouements, ses passions, qui l’ont poussé à se mesurer avec la traduction poétique. Quand on aime un poète, un écrivain, quoi de mieux que de le faire connaître aux autres et comment ne pas céder au charme profond de pénétrer dans l’oeuvre aimée, car la traduction le permet? Aussi est-elle poète, traduite en français, et traductrice de poètes français. Notre but est donc celui d’en montrer, sous ce double éclairage, toutes les facettes. Comment l’a-t-on traduite, comment a-t-elle traduit? Nous sommes, toutefois, parti du fait que les poètes qu’elle a adorés et traduits sont pour la plupart précieux ou peuvent être catalogués, pour certaines analogies – certaines touches poétiques – dans ce que René Bray a appelé «la poésie précieuse». Or, nous trouvons également dans l’oeuvre de Maria Luisa Spaziani des vers «précieux», petits joyaux à conserver dans l’écrin de nos cartes du Tendre intimes. Sous la houlette de la «critique de traduction», nous avons analysé les poèmes traduits en italien, et avec un regard plutôt «sourcier», nous avons admiré les choix, les stratégies ciblistes de la poète (elle n’aimait pas le mot poétesse). Quant aux traductions francophones, les deux traducteurs analysés ont admirablement fait un choix de fidélité, cherchant à rester le plus possible près du vers spazianien.

Maria Luisa Spaziani précieuse traductrice de la préciosité, à son tour, traduite

CORONA, Renato
2015-01-01

Abstract

RÉSUMÉ. Maria Luisa Spaziani est avant tout poète, ses poèmes sont là pour nous le rappeler, à jamais. Mais elle a été aussi une grande lectrice avec ses engouements, ses passions, qui l’ont poussé à se mesurer avec la traduction poétique. Quand on aime un poète, un écrivain, quoi de mieux que de le faire connaître aux autres et comment ne pas céder au charme profond de pénétrer dans l’oeuvre aimée, car la traduction le permet? Aussi est-elle poète, traduite en français, et traductrice de poètes français. Notre but est donc celui d’en montrer, sous ce double éclairage, toutes les facettes. Comment l’a-t-on traduite, comment a-t-elle traduit? Nous sommes, toutefois, parti du fait que les poètes qu’elle a adorés et traduits sont pour la plupart précieux ou peuvent être catalogués, pour certaines analogies – certaines touches poétiques – dans ce que René Bray a appelé «la poésie précieuse». Or, nous trouvons également dans l’oeuvre de Maria Luisa Spaziani des vers «précieux», petits joyaux à conserver dans l’écrin de nos cartes du Tendre intimes. Sous la houlette de la «critique de traduction», nous avons analysé les poèmes traduits en italien, et avec un regard plutôt «sourcier», nous avons admiré les choix, les stratégies ciblistes de la poète (elle n’aimait pas le mot poétesse). Quant aux traductions francophones, les deux traducteurs analysés ont admirablement fait un choix de fidélité, cherchant à rester le plus possible près du vers spazianien.
2015
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